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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 21:39

Cela fait un bon moment que je n'ai pas trouvé de temps pour rendre compte de l'avancement de notre jardin, de nos aménagements, etc. Cet été sera sans doute l'occasion de quelques précisions.

En attendant ces articles passionnants, je vous fait part de la référence de cet ouvrage que je n'ai pas encore lu, puisqu'on doit me l'offrir. La couverture est jolie, le propos m'intéresse, bien évidemment… et l'éditeur est fortement recommandable.

Bonne lecture !!!

 

 

le-cauchemar-pavillonnaire.jpg

Le cauchemar pavillonnaire

Jean-Luc Debry


 

Les zones pavillonnaires, affublées à l’occasion du joli nom de lotissement, envahissent inexorablement les abords des villes et des villages, selon un modèle administratif et économique qui, indifféremment du lieu, se reproduit à l’identique. Elles incarnent un idéal et un mode de vie fondés sur l’aliénation désirée. L’obsession de l’hygiène et de la sécurité, le culte de la marchandise et de la propriété privée ont remplacé les solidarités et la culture de résistance des classes populaires. L’expérience de la relation à autrui se réduit au désir mimétique de posséder les mêmes signes de la réussite individuelle. Cet univers, parfaitement structuré, enferme l’imaginaire dans un espace étriqué, accentue le repli sur soi et appauvrit la vie sociale.

L’espace, quadrillé, découpé en plans de circulation, repose sur une logique de flux. La notion de « ville » – et bientôt de « campagne » – s’efface. Désormais réduites à leur centre historique, les villes sont cernées par des zones spécialisées : industrielles, commerciales, résidentielles, vertes, de loisir… Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits dans l’organisation de l’espace social. Tout système politique peut être analysé au travers de son architecture. Ce livre permet de comprendre celui dans lequel nous vivons.

 

www.lechappee.org

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Présentation

  • : Une maison nous anime
  • : Projet d'une maison individuelle commandée en 2007 par Astrid & Thierry Weyd à Marie-Pierre Bernard & Mickaël Tanguy, architectes. L'anagramme : "Une maison nous anime" a été créée par Jean-Claude Mattrat.
  • Contact

Notre projet

L'idée était de concevoir une maison simple avec un budget de primo-acquéreurs sans apport.
De plus la maison devait être adaptée à notre mode de vie ainsi qu'à nos activités professionnelles et associatives.
Nous voulions que notre maison soit conçue par un architecte, cela nous paraissait logique.
Ce projet est situé dans un lotissement, là où il n'est pas possible, à priori, de réaliser autre chose qu'une maison de constructeur (comme c'est le cas sur 90% du territoire national), ce qui correspond à la majorité des projets de constructions de maisons individuelles aujourd'hui.
Ainsi notre choix est pragmatique, il ne correspond pas à un idéal de vie mais à une approche concrète du paysage actuel de la maison individuelle.
Nous avons pu constater que les règlements de constructions sont absurdes mais se veulent raisonnables, ils prônent la notion d'harmonie, sans en connaître la définition, pour justifier une uniformisation et une pollution du paysage qui ne résulte que de l'intelligence des constructeurs à imposer leurs produits standards à un public qui manque de repères en la matière.
En outre, ces lotissements sont dessinés sur plans par des géomètres qui ne tiennent pas compte du paysage; il n'y a pas ou il y a peu de questionnements sur le tissu social, sur la relation avec le reste du paysage construit alentour et sur l'urbanisme.
Etant très investis dans nos activités professionnelles et associatives, il n'était pas question pour nous d'envisager l'auto-construction pour réaliser notre projet : notre maison est un lieu où nous vivons et où nous nous activons une grande partie de la journée, mais pas un projet de vie. Nous n'imaginions pas un jour nous faire construire une maison, nous n'en avions jamais rêvé : c'est le contexte immobilier actuel qui nous a placé dans cette perspective.
Cette démarche a été facilitée par l'intérêt que nous portons depuis une dizaine d'années à des réalisations d'architectes qui tentent de reconquérir le marché de la maison individuelle. Nous avions observé ces expériences avec sympathie car elles ne sont pas très éloignées, sur le fond, de la logique avec laquelle nous menons notre activité associative (les éditions cactus) depuis plus de vingt ans. De la même façon que certains architectes utilisent des techniques de constructions agricoles ou détournent des matériaux industriels au service de réalisation de maisons individuelles sur mesure, accessibles à tous, nous produisons des ouvrages mêlant différentes techniques d'impressions, industrielles et artisanales, de manière à réaliser des projets d'auteurs justes et rigoureux.
C'est pourquoi l'idée d'alternative, dans la logique modeste de battement d'aile de papillon, gouverne nos différents projets.
Même si actuellement une tendance se dessine vers ce type de construction, on peut observer qu'elle se limite à une iconographie séduisante dans des magazines qui font rêver. Nous ne nous reconnaissons bien sùr pas dans cette iconographie et nous observons l'immense écart qui existe entre l'image et la réalité du paysage.
Pour conclure : notre projet est un projet P à un endroit E qui n'a rien d'Utopique (c'est donc un PEU).
C'est un PEU constitué de toutes les particularités liées à la construction (cahier des charges des commanditaires, contraintes locales, accès aux matériaux, gestion des différents corps de métiers, investissement personnel, etc.) qui en font un projet d'architecte rigoureux.
Pour paraphraser Mies van der Rohe, nous pouvons espérer qu'un jour "le PEU devienne le PLUS".

"Faire de la poésie c'est mettre les pieds dans le plat la tête la première."
Christophe Tarkos

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